Avez-vous déjà entendu parler du pneu runflat ? En français, cela veut dire pneu rouler à plat. C’est un des produits de Michelin qui a été créée en 1930. Il est également connu sous l’appellation de pneu RTF. Si vous n’avez pas encore rencontré ce genre de pneumatique sur une voiture, découvrez ci-après comment reconnaître un pneu runflat.
La description du pneu runflat pour moto
Avant d’apprendre à reconnaître un pneu runflat, il est important de découvrir ses différentes particularités. Par rapport aux pneus classiques, les pneus runflat ne se déjantent pas, sauf en cas de crevaison. À l’origine, ce sont des pneus destinés aux trains et aux tramways. Quoi qu’il en soit, ils disposent d’une doublure intérieure en mousse.
Grâce à l’utilisation de pneu runflat, vous pouvez toujours continuer à rouler, jusqu’à une distance de 80 km environ, en fonction du type de crevaison. Toutefois, une certaine limite de vitesse est à respecter au risque de provoquer un accident de la route en cas de crevaison avérée : pas plus de 80 km/heure même en moto ! Sachez qu’en cas de crevaison de pneu runflat, votre moto ne subit aucun changement tant sur l’accélération, le freinage ou son comportement général. Le pneu n’explosera pas.
Il faut savoir que les roues pouvant accueillir un pneu runflat disposent d’une configuration différente de celle des pneus classiques. Évitez donc de monter des pneus conventionnels sur des motos destinées à l’utilisation de pneu roulage à plat et vice versa. Sinon, cela risque de mettre en danger le conducteur et ses passagers.
Avant d’installer un pneu runflat, pensez également à vérifier sa compatibilité avec votre moto en tenant compte de l’indice de vitesse, de l’indice de charge, du diamètre et de la largeur du pneu. Renseignez-vous toujours auprès d’un professionnel !
Les différents moyens pour reconnaître un pneu runflat
Il existe différentes manières de reconnaître un pneu runflat. La première consiste à regarder l’épaisseur de la gomme sur le côté latéral du pneu. Vous pouvez même toucher afin d’être bien sûr et certain.
Une autre façon de savoir qu’il s’agit d’un pneu runflat est de vérifier le marquage sur son flanc. Cela varie en fonction de la marque de pneu que vous avez choisi :
- Pirelli : K1, K2, KA, KS Run Flat ;
- Michelin : ZP ( Zero Pressure) ;
- Hankook : HRS (Hankook Runflat System) ;
- Goodyear : ROF (RunOnFlat) ou EMT ( Extended Mobility Technology) ;
- Continental : SSR ( Self Supporting Runflat) ;
- Bridgestone, Firestone : RFT (Run-Flat Tire) ;
- Dunlop : DSST (Self Supporting Technology).
Ces indications se trouvent généralement après les autres caractéristiques du pneu tels que l’indice de vitesse, l’indice de charge, les dimensions et bien plus encore.
Les avantages et les inconvénients du pneu runflat
Lorsque vous savez comment reconnaître un pneu runflat, découvrez désormais ses différents avantages. En utilisant un pneu runflat, vous appréhenderez beaucoup moins les crevaisons et les explosions de pneus sur l’autoroute. Ce type de pneu permet entre autres de faire des économies d’énergie du fait de sa légèreté. Vous pouvez également parcourir encore une distance de 80 km même avec un pneu runflat crevé.
Cependant, un pneu runflat présente aussi des inconvénients. Par exemple, par rapport à un pneu classique, il coûte cher. Un pneu runflat provoque aussi une perte de confort de conduite du fait de sa rigidité. Une autre limite du pneu runflat est que vous ne pouvez plus le réparer s’il a roulé sur une distance de 80 km à 80 km/h. Ce type de pneu est aussi plus bruyant qu’un pneu classique.
Bref, les moyens pour savoir comment reconnaître un pneu runflat sont nombreux. Vous pouvez, par exemple, vérifier simplement l’épaisseur de la gomme du pneu. Celui-ci est plus grand que l’épaisseur d’un pneu classique. En cas de doute, tenez compte des indications sur le flanc du pneu runflat. Vous y trouverez certains marquages qui sont propres au pneu rouler à plat. Cependant, les signes peuvent varier d’une marque à une autre. Pensez à vous renseigner au préalable !
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